The cultural adaptation of quantity judgment tasks in Ghanaian English and Akan
Abstract
Abstract
The phenomenon of mass and countability is multifaceted and has been controversially discussed in many disciplines. For linguistics, differences in the morphosyntactic marking of the distinction cross-linguistically, and its cross-cultural ontological-semantic conceptualization are particularly interesting. However, most studies into mass and countability have focused on (American) English, and, to some extent European and Asian languages. African languages and contexts have as yet been neglected by research into countability, and the methodological tools employed to study it do not account for the ambient cultural contexts. This paper presents the results of a quantity judgment task designed according to Barner and Snedeker’s (2005) experiment for American English speakers, conducted in Ghanaian English and Akan. The Ghanaian experiments reveal important concerns regarding the stimuli and their applicability, especially to Akan culture. Thus, inspired by other studies into the semantics of Akan, a new set of stimuli is suggested in order to investigate mass and countability contrastively in Ghanaian English and Akan. In this vein, they emphasize the insufficiency of translations with regard to (psycho)linguistic experiments and the importance of proper cultural adaptation.
Résumé
Le phénomène de massivité et de comptabilité a de multiples facettes, et a fait l’objet de controverses dans de nombreuses disciplines. En linguistique, les différences au sein du marqueur morphosyntaxique de la distinction inter linguistique et sa conceptualisation ontologico-sémantique et interculturelle sont particulièrement intéressantes. Cependant, la plupart des études portant sur la massivité et de comptabilité se sont focalisées sur l’Anglais (Américain) et, dans une certaine mesure, sur les langages européens et asiatiques. Les langages et contextes africains ont encore une fois été négligés par la recherche en comptabilité, et les outils méthodologiques employés pour les étudier ne tiennent pas compte des contextes culturels ambiants. Cet article présente les résultats d’une évaluation quantitative menée selon l’expérimentation réalisée en Anglais ghanéen et en Akan par Barner et Senedeker (2005) pour les anglophones américains. Les expérimentation Ghanéennes révèlent d’importantes préoccupations concernant les stimuli et leur applicabilité, en particulier dans la culture Akan. Ainsi, inspiré par d’autres études sur la sémantique Akan, ce travail suggère un nouvel ensemble de stimuli permettant d’analyser de manière contrastée la massivité et comptabilité de l’Anglais ghanéen et de l’Akan. En ce sens, ils insistent sur les lacunes des traductions en ce qui concerne les expériences (psycho) linguistiques et l’importance d’une sérieuse adaptation culturelle.